mercredi 26 novembre 2014

Le petit dernier est né !

 
 
 
Voici mon dernier né ! Je vous le présente avec fierté !
 
"Contes en stock" est référencé !
On peut se le procurer chez moi, chez l'éditeur (www.editionschloedeslys.be) et à la librairie Huwart à Mont-sur-Marchienne.
Il s'agit de mon onzième livre. Près de soixante contes qui mènent sur les chemins de l'amour et de l'ordre, qui font rencontrer des animaux  et des objets magiques, qui convient à des fêtes, qui  abordent la question du temps qui passe, qui parlent de villages et de secrets.

 
Voici l'interview que j'ai accordée à cette occasion :

 
1 - Si un petit matin vous vous réveilliez transformée en l’un des personnages de votre dernier recueil, lequel serait-ce ? Quelles similitudes entre lui et vous ou que lui enviez-vous ?
La mère de famille du conte "la malle". Cette femme a eu l'idée de placer une grande et jolie malle dans son living, c'est là qu'elle met tout ce qui contrecarre l'ordre de sa maison. Ainsi, les apparences sont toujours sauves ! Bien entendu, de temps à autre, elle en inspecte le contenu et jette ce qui est inutile ! Tout irait pour le mieux si un jour, sa belle-mère ne découvrait le pot aux roses ! À partir de là, ça dérape gentiment !
Moi aussi, je remets volontiers au lendemain quand il s'agit de ranger et  je serais bien tentée d'adopter sa solution.

 
2 - Dans ce recueil, partagez avec nous les 5 premières lignes de votre conte préféré.
Jeannot entendit des bruits. Accroupi et occupé à observer un criquet, il se redressa. Une jeune fille se trouvait à quelques pas de lui. Elle passait le petit pont de pierre. Elle était blonde, portait une robe de pétales et d'herbes ainsi qu'un canotier de feuilles. Quand elle eut atteint l'autre côté du pont, elle disparut dans la brume. Il regretta de ne pas l'avoir mieux regardée tant il était absorbé par le criquet.
(Début du conte : "Une robe de grand couturier" dans le chapitre consacré aux histoires d'amour)

 
3 - Choisissez l’un de vos textes, au hasard (si si !) et recopiez-nous les 5 dernières lignes de la première page du texte.
J'ai ouvert le livre plus ou moins au milieu et j'y ai trouvé une histoire de vieux matou… Un vieux matou qui manque de force mais pas de malice…
Voici les cinq dernières lignes, page 123 : … "Ses maîtres lui demeurent reconnaissants d'avoir croqué quantité de souris, de souriceaux, de rats, de musaraignes, de mulots. C'est qu'avec Zébulon les provisions étaient à l'abri des rongeurs.
De partout, la rumeur courait. "Attention au gros chat gris. Il est rapide comme l'éclair, malin comme un singe !"…
("Le vieux chat", extrait du chapitre consacré aux histoires de temps)

 
4 - Si vous étiez le personnage principal d’un roman, lequel seriez-vous ? Qu’est-ce qui vous attire chez lui ?
Je lis rarement des romans. Je ne lis que des textes courts, nouvelles, contes, poésie.
Un souvenir ancien. Palamède Bernardin dans « Les catilinaires » (Amélie Nothomb - Le Livre de Poche) J’aime bien cette idée d’être comme un observateur qui s’incruste chez autrui et cette sorte de persévérance.  

 
5 - Imaginez que vous deviez écrire une histoire se passant dans un monde futur (2070), comment décririez-vous votre ville ou région dans cette époque à venir ?
J’aime imaginer ma ville propre, pimpante, fleurie. Les bâtiments à restaurer l’auraient été. Les chancres qui auraient été démolis, auraient été remplacés par des immeubles élégants, aux nombreuses baies vitrées. Les badauds seraient les bienvenus dans les piétonniers. De coquets parkings de dissuasion seraient aménagés aux abords. Il y aurait de nombreux cafés et salons de thé, aux terrasses accueillantes. Il y aurait aussi des petites places sympathiques garnies de bancs. Les bords de Sambre seraient mis en valeur comme le sont les bords de Meuse à Dinant. 

 
6 – "Pierre Dupont a ouvert la porte-fenêtre. […] Il a ramassé la ballerine en cuir rose et l'a déposée dans la corbeille à papier."
Entre ses deux phrases, il se passe quoi selon vous ?
Ce Pierre Dupont est entré pour voler de l’argent et des bijoux. Il met beaucoup de désordre dans le bungalow avant de trouver ce qu’il cherche. Il fouille tiroirs, étagères, armoires. Il fouille aussi bien la garde-robe ancienne que le réfrigérateur. Juste avant de quitter les lieux, il trébuche sur la ballerine qui traîne sur le sol du hall. Cette chaussure lui fait repenser à une femme dont il a été amoureux.

 
7 - Je vous  donne une caméra et un passe pour un aller-retour pour n’importe où. Votre destination et ce que vous filmez ?
D’un bout à l’autre du Lac Léman au printemps. Je filme le lac, la montagne, le ciel bleu. Je m’arrêterais à Montreux pour une balade à pied le long du lac. J’y filmerais les canards, les bateaux, les palmiers, les fleurs, les gens qui se promènent et ceux qui sont assis sur les bancs.

 
8 - Qu'est-ce qu'on apprécie le plus souvent dans vos textes ?
La sensibilité, l'imagination, la psychologie, la langue imagée, les fins parfois abruptes. Rolande Quivron, auteur chez CdL, parle à propos de mes textes de "fabuleuses évocations de souvenirs de cour de récréation" et de "nouvelles si simples et si vraies". Jean-Louis Gillessen, commente pour sa part :"Tu décris si bien les approches, ressentis, liens de camaraderie…"

 
9 - Qu'est-ce qu'on vous reproche-t-on le plus souvent ?
Le manque d’action qu’il y a dans mes textes, l’aspect trop proche du quotidien. Une certaine naïveté et un manque d’agressivité sont mes principaux défauts, paraît-il… 

 
10 - Que sont devenus vos rêves d’enfants ?
Je ne les ai pas atteints dans leur plénitude mais je n’y ai pas renoncé non plus.
J’ai exercé la profession de psychologue qui m’avait attirée dès mes onze ans. Je n’ai jamais renoncé à écrire ni à peindre.

 
11 - D’après vous, quels sont les points positifs et les points négatifs du Web pour les artistes ?
Il y a le danger du plagiat et de la diffusion sauvage. Un exemple : une amie a déjà retrouvé des morceaux de poèmes que j’avais écrits sur des cartes postales, on citait mon nom mais on ne m’avait pas demandé d’autorisation !
Le Web offre la possibilité de se faire connaître. J’y ai fait connaissance avec d’autres artistes : un chef de chorale suisse qui a mis en musique deux de mes poèmes, des conteurs qui m’ont demandé à pouvoir conter des histoires que j’avais imaginées, des webmasters qui ont mis l’un ou l’autre conte sur leur site ou dans une revue papier qu’ils publiaient (conte sur le chocolat, sur les cloches…).
Un élève de secondaire a présenté quelques-unes de mes poésies dans sa classe. Sa mère qui avait trouvé certains de mes écrits sur un site de ma ville, les avait appréciés. Il est venu me rencontrer…

 
12 - On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Que voudriez-vous qu’on dise de vous pour votre  oraison funèbre ?
Que j’ai offert l’écoute dont certains avaient besoin, que j’ai aidé certaines personnes à aller au bout de leurs rêves et que je suis parvenue à dénicher quelque chose de la poésie des jours ordinaires.

 
13 - En exclusivité, la prochaine phrase qui débutera votre futur texte, qui restera peut-être à jamais inédit ?
Quand il a entendu les bruits, les cris : "On ne bouge plus. Je suis armé !" Il l’a prise par la main, l’a entraînée vers le recoin où se trouvaient les bières. Ils sont restés agenouillés derrière les casiers.

 

dimanche 2 novembre 2014

Les deux premiers

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Le concours de calligramme organisé par mon éditeur préféré, Chloé des Lys, s'est terminé samedi.

Mon papillon a été classé premier et j'en suis très heureuse. Mes amis Sanson, de Reims, qui ont déjà illustré un de mes livres et aussi un de Louis, m'ont beaucoup aidé pour la réalisation du dessin. Qu'ils en soient remerciés !

Le texte se composait de deux haïkus dans les ailes et d'autres courtes phrases poétiques intégrées dans le corps et les antennes :


Notez que le calligramme classé second est l'œuvre de Quentin, un jeune Marseillais de 12 ans qui a réalisé cet escargot :


Bravo à Quentin pour son idée et son joli dessin !
 
Comme quoi, "la valeur n'attend pas... "
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